Par principe, la rente viagère est un montant versé régulièrement à une personne jusqu’à sa mort. Il s’agit d’un contrat liant principalement deux personnes, le vendeur et l’acheteur d’un bien immobilier par exemple. Très souvent, le vendeur est une personne âgée. On peut également parler de rente viagère dans le cadre d’un contrat d’épargne dans lequel un certain montant est versé à intervalle régulier à une personne.
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Les différents types de viagers
Il existe principalement trois types de viagers en matière immobilière.
Le premier est le viager occupé ; dans ce cas, le vendeur peut occuper le bien immobilier vendu jusqu’à son décès par exemple.
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Le viager libre est le second type le plus reconnu. Ici, l’acheteur du bien immobilier en viager peut le louer aussitôt après acquisition. Il a également la possibilité de l’habiter s’il le souhaite.
En dernière position, on distingue le viager à terme. Dans ce cas, l’acheteur et le vendeur définissent ensemble le nombre d’années nécessaire au paiement du montant. Le nombre d’années varie généralement entre 10 et 15 ans.
Les avantages de la rente viagère
La vente viagère est une façon pour l’acheteur de devenir propriétaire, mais il existe d’autres façons, comme on peut le voir sur le portail de l’immobilier : Mon Conseiller Immo.
Cette technique présente des avantages aussi bien pour l’acheteur que pour le vendeur. L’acheteur profite donc d’un accès beaucoup plus simplifié à la propriété qu’il vise. Il n’a donc plus besoin de recourir à un emprunt. En effet, le prix du bien est étalé sur de longues années. Il a ainsi le temps de se constituer un patrimoine pérenne pour sa retraite.
Cette rente présente plusieurs avantages pour le vendeur. Ce dernier peut non seulement profiter de sa demeure jusqu’à sa mort, mais il perçoit un revenu mensuel supplémentaire très intéressant. Son revenu mensuel augmente par la même occasion ainsi que son pouvoir d’achat.
Tout savoir sur la fiscalité de la rente viagère
Une imposition est appliquée sur la rente viagère. Toutefois, il est nécessaire de préciser que les règles d’imposition varient en fonction du produit d’épargne dont découle la rente. Ainsi, les rentes qui sont versées à la sortie d’un produit d’épargne retraite sont imposables comme de la même manière que les pensions de retraite. Un abattement de 10 % y est appliqué avant qu’elles ne soient soumises à l’impôt sur le revenu.
Les rentes perçues à la sortie d’un contrat d’assurance vie sont soumises à l’impôt sur le revenu ; seule une partie du montant de la rente demeure imposable. Le taux d’imposition de la rente viagère varie en fonction de l’âge du vendeur au début du versement de la rente. Ainsi, si le vendeur est âgé de moins de 50 ans, le taux d’imposition de la rente est de 70 %. Si son âge est compris entre 50 et 59 ans, la rente est imposée à 50 %. Avec un âge entre 60 et 69 ans, le taux d’imposition de la rente est de 40 %. Dès 70 ans, la rente est imposée à 30 %. On note ainsi que le taux d’imposition devient moins important au fur et à mesure que l’âge du vendeur augmente.
Par contre, la rente viagère qui provient d’un plan d’épargne en action de plus de 8 ans ne peut être imposée. Toutefois, elle demeure soumise aux divers prélèvements sociaux.
Comment vendre son bien en viager ?
Vendre son bien en viager peut être une solution avantageuse pour certains propriétaires. Effectivement, cette méthode de vente permet de percevoir des rentes jusqu’à la fin de sa vie tout en conservant le droit d’habiter dans son domicile. Voici donc les étapes nécessaires pour vendre un bien immobilier en viager.
Tout d’abord, vous devez faire appel à un notaire. Ce dernier se chargera notamment d’établir l’accord entre les deux parties, et ce avant même que la transaction ne soit effectuée. Il rédigera alors un contrat qui déterminera toutes les modalités du viager : le prix du bien, le montant initial versé au vendeur ainsi que celui des versements réguliers.
Vient ensuite l’estimation du bien immobilier concerné par la vente en viager. Pour cela, vous devez recourir aux services d’un expert immobilier ou de professionnels compétents. Ces derniers sont à même d’évaluer avec précision le prix du logement selon divers critères (localisation géographique, superficie habitable…). Le vendeur sera assuré que son bien est estimé au juste prix, tandis que l’acheteur sera informé sur les conditions économiques attendues durant toute la durée du contrat.
Après l’estimation et la signature chez le notaire, vient alors la phase des visites où différentes personnes intéressées par l’achat peuvent venir voir votre logement. La négociation est une étape importante de la vente en viager. Effectivement, il sera nécessaire d’établir un accord entre les deux parties sur le prix initial et le montant des rentes.
Vient ensuite l’étape cruciale pour les futurs acheteurs : l’acquéreur doit effectuer un versement initial correspondant à une partie du prix total convenu dans le contrat viager signé chez le notaire. Ce versement représente généralement environ 30 % de la valeur vénale du bien immobilier.
Vendre son bien immobilier en viager peut être une option intéressante pour certains propriétaires. Vous devez vous faire accompagner par des professionnels compétents afin que tout se déroule au mieux et ainsi éviter toute mauvaise surprise durant la transaction immobilière.
Les critères à prendre en compte avant de souscrire à une rente viagère
Souscrire à une rente viagère peut s’avérer être une solution intéressante pour certains, notamment pour se garantir un revenu régulier à vie. Avant de signer quoi que ce soit, il faut prendre en compte différents critères. Nous vous présentons les éléments clés à considérer avant de souscrire à une rente viagère.
Le premier point crucial est le montant initial du capital investi dans la rente viagère. Effectivement, cela détermine le montant des versements qui seront effectués chaque mois ou chaque trimestre jusqu’à la fin de votre vie. Plus le capital investi sera important, plus les versements mensuels seront élevés. Il faut savoir que plus vous êtes âgé avant de souscrire cette forme d’assurance-vie, et plus vos paiements mensuels seront élevés, car l’espérance de vie diminue avec l’âge.
Un autre facteur essentiel est celui du taux d’intérêt appliqué par votre assureur sur ce type de contrat. Il existe deux types principaux : fixe et variable/ajustable selon les fluctuations boursières (en général indexé sur un panier d’actions). Le taux fixe offre moins de risques mais aussi un rendement moindre, tandis qu’un taux variable permet potentiellement des gains supérieurs mais comporte davantage de risques.
Il faut aussi tenir compte des frais engendrés lorsqu’on contracte une assurance-retraite telle que la rente viagère. Les coûts associés à cette formule peuvent varier d’un assureur à l’autre et doivent être évalués afin de calculer le gain net.
Il faut se projeter sur le long terme. Effectivement, il faut bien réfléchir aux avantages et aux inconvénients que peut offrir une rente viagère par rapport à d’autres produits financiers tels qu’un PEA ou un contrat d’assurance-vie classique. Il faut aussi prendre en compte les fluctuations économiques ainsi que l’inflation afin de s’assurer que la rente viagère reste avantageuse sur le long terme.
Décider de souscrire une rente viagère demande une réflexion approfondie pour choisir comme il se doit son assurance-retraite. C’est pourquoi nous vous recommandons vivement de faire appel à des professionnels du secteur qui vous accompagneront tout au long du processus afin de faire les choix les plus appropriés en fonction des critères susmentionnés.